Aujourd’hui, on voit de plus en plus de salariés qui plaquent leur CDI pour se lancer dans un projet qui leur tient à cœur. Etes-vous presque à ce stade ? Avez-vous envie de monter votre start-up ? Avant de tout plaquer, voici tout ce que vous devez savoir sur la « start-up ». En effet, la start-up n’est pas qu’une petite entreprise.
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Comprendre la définition d’une start-up
« Start-up » est un terme anglais qui peut être traduit par « entreprise qui démarre ». « Jeune pousse » est également un terme auquel on a recours pour le définir. Il faut comprendre que sur le plan juridique, il n’y pas de définition exacte de la start-up. Cependant, on a des caractéristiques particulières pour définir une start-up. Une structure est appelée une « start-up » quand :
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- Elle est temporaire : « start-up » est donc perçue comme un statut intermédiaire et transitoire qu’on choisit pour démarrer son activité. Ceci dit, tôt ou tard, on ira vers le statut d’une entreprise classique. Il faut penser à cette transformation lorsque la structure affiche un modèle économique stable, rentable et sain, autrement dit, lorsque son modèle est viable sur le long terme. Le passage de startup à une entreprise classique est variable d’une structure à une autre,
- Elle est innovante : le terme « start-up » ne peut pas avoir lieu si votre projet n’est pas disruptif. Autrement dit, pour afficher fièrement ce statut, il faut repenser à la façon dont un produit ou un service va être consommé ou il faut intégrer la nouvelle technologie au produit ou au service. C’est d’ailleurs de par cette innovation et parfois de par le fait qu’elle évolue dans un milieu incertain qu’on lui associe souvent la notion du risque,
- Elle est industrialisable : il faut que cette petite structure puisse être reproduite à grande échelle. Cette multiplication ne doit pas avoir d’impact sur la qualité du produit ou du service et sur l’organisation de la structure,
- Elle a un important potentiel de croissance : il faut que sur le long terme, les bénéfices se multiplient et suivent le budget qui est destiné au développement et à la recherche.
La création d’une startup en France
Si votre structure remplit ces fonctions, prenez maintenant connaissance de la création d’une startup en France. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit ici d’une entreprise légale et qu’il faut suivre quelques démarches pour la création de la startup. Nous allons donc résumer ci-après les grandes étapes pour la constitution de cette structure.
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Constituer le business plan
Avant d’aller auprès des autorités compétentes, vous devez d’abord élaborer un business plan. C’est ce que vous allez présenter aux établissements bancaires et aux investisseurs pour les convaincre de vous suivre dans votre projet. Ce business plan va également vous permettre de mettre en écrit votre idée d’entreprise et d’activité, de structurer votre projet et de lui prévoir une possibilité d’évolution. Sachez que même si vous allez financer vous-même votre startup, ce n’est pas une raison de zapper l’étape de la constitution du business plan.
Parler de son projet
Même si à ce stade, vous êtes encore bien loin de cette image de vous installer dans les locaux de votre startup, vous pouvez déjà faire de la publicité pour votre startup. En effet, vous pouvez déjà parler de vos produits ou services auprès du grand public. Vous pouvez par exemple faire un sondage par rapport à l’intérêt d’un de vos produits auprès d’un public cible. Cet engouement du public peut pousser les investisseurs à vous suivre. Il est également possible de créer une page sur les réseaux.
Choisir le statut juridique
Oui, même si la startup n’est pas une entreprise au sens juridique du temps, pour qu’elle soit légale, vous devez choisir un statut juridique. La plupart des startups s’inscrivent sous la forme SAS, société par actions simplifiées. Ce statut permet la création légale de l’entreprise avec un capital social d’un euro. Une fois créée, la startup peut faire entrer un nombre illimité d’associés et peut également choisir l’organisation du fonctionnement qui lui convient. Si le statut de SAS ne vous convient pas ou ne convient pas à l’activité que vous comptez faire, vous pouvez toujours choisir un autre statut juridique pour votre startup
Lancer la startup
Si vous arrivez à ce stade, c’est que votre startup existe déjà légalement. Vous pouvez vous lancer dans l’activité et pour votre réussite, on vous conseille de faire une pré-commercialisation. Il s’agit ici de tester le produit ou le service pour voir son succès ou son échec auprès du public cible. Vous pourrez par la suite améliorer et perfectionner le produit ou le service. Une fois le produit/service prêt, vous pouvez constituer votre chiffre d’affaires et penser aux perspectives de développement.