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Du grec à l’ergon (travail) et au nomos (la loi), l’ergonomie est la discipline scientifique qui consiste à étudier l’activité humaine, y compris le travail, sous tous ses aspects.
Dans sa définition, l’ergonomie évolue avec les conditions de travail, la conception des outils et les connaissances scientifiques. Multidisciplinaire, nourrie par le progrès technique et les sciences cognitives, l’ergonomie est au service du bien-être humain. Ce faisant, l’ergonomiste contribue à la performance globale des systèmes et des entreprises.
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Plan de l'article
- Une définition unique malgré les différents domaines d’application ?
- Bref historique (s) de l’ergonomie
- Emergence : l’ergonomie en tant que nouvelle science et technologie
- Conceptualisation : l’essor des concepts et des méthodes en ergonomie
- Pratique : Le développement d’un métier
- Conceptualisation : l’essor des concepts et des méthodes en ergonomie
- Pratique : Le développement d’un métier
- La multiplication des domaines de l’ergonomie
- Institutionnalisation : le développement d’institutions et d’ergonomes ergonomiques
- Diffusion : diffusion et internationalisation
- Prospective : perspectives sur l’avenir de l’ergonomie
- Objectifs ergonomiques
- Trois domaines d’application de l’ergonomie
- Ergonomie cognitive
- Ergonomie Web
- Ergonomie mobile
- Ergonomie logicielle
- Quelles sont les compétences d’un UX Designer en matière d’ergonomie ?
- Ergonomiste HMI, Kesako ?
- Quelles sont les différences entre l’ergonomie et l’UX/l’expérience utilisateur ?
- CONCLUSION
- bibliographie
Une définition unique malgré les différents domaines d’application ?
Évolution des définitions de l’ergonomie au fil du temps
Bonnardel a donné cette définition en 1943 :
« L’adaptation de l’homme à son métier »
(extrait du livre : L’adaptation de l’homme à son métier — étude de la psychologie sociale et industrielle — bibliothèque de philosophie contemporaine).
Faverge, Leplat et Guiguet ont proposé cette autre définition en 1958 : « l’adaptation de la machine à l’homme » (extrait de ce rapport)
La French Language Ergonomics Society (SELF, lors du IVe Congrès international d’ergonomie) a ainsi défini l’ergonomie en 1969 :
« L’ergonomie est l’étude scientifique de la relation entre l’homme et ses moyens, ses méthodes et ses environnements de travail. Son objectif est de développer, à l’aide des différentes disciplines scientifiques qui le composent, un ensemble de connaissances qui, dans une perspective d’application, doit conduire à une meilleure adaptation à l’homme des moyens technologiques de production, des environnements de travail et de vie. »
L’IEA (International Ergonomics Association) a donné cette définition en l’an 2000 :
« L’ergonomie (ou facteurs humains) est la discipline scientifique qui vise à comprendre fondamentalement les interactions entre les humains et les autres composants d’un système, et la profession qui applique des principes théoriques, des données et des méthodes pour optimiser le bien-être des personnes et performance des systèmes — Les praticiens de l’ergonomie, les ergonomes, contribuent à la planification, à la conception et à l’évaluation des tâches, des emplois, des produits, des organisations, des environnements et des systèmes afin de les rendre compatibles avec les besoins, les capacités et les limites des personnes. »
Une base commune, des courants divergents
La définition ci-dessus révèle une base commune aux différents domaines d’application de l’ergonomie, mais elle masque une grande diversité de conceptions de ce qu’est l’ergonomie. Néanmoins, tout le monde s’accorde sur un certain nombre de caractéristiques communes :
Tout d’abord, par ses influences et les méthodes utilisées, l’ergonomie s’inspire d’une approche scientifique et son objet d’étude est l’activité professionnelle :
- La dimension physique (postures, troubles musculo-squelettiques, TMS, etc.)
- Organisation du travail (gestion des ressources humaines, risques professionnels, etc.)
- Processus mentaux ou cognitifs à l’œuvre pendant l’activité humaine (mémoire, perception, etc.)
L’ergonomie vise toujours à améliorer les conditions de travail et l’utilisation des outils (machines, interfaces, etc.). De plus, trois mots sont indissociables de cette discipline : efficacité, santé et sécurité . Pour cela, l’ergonome s’appuie sur des sciences aussi diverses que la médecine, la psychologie ou la sociologie. Ces caractéristiques se retrouvent dans les trois dimensions classiques de l’ergonomie que nous développerons plus bas :
- Ergonomie physique
- Ergonomie organisationnelle
- Ergonomie cognitive
Il convient de noter que deux tendances ergonomiques se sont développées au fil du temps :
- La tendance dite du « facteur humain » : l’ergonomie des composants humains, également connue sous le nom d’ « ergonomie classique ». Courant majoritairement anglo-saxon qui recommande une approche axée sur la recherche de résultats généraux, normes (postures, environnements de travail, etc.).
- La tendance dite d’activité : plus présente sur le continent européen, ce courant se concentre sur l’analyse de l’activité, la compréhension des situations de travail en mettant l’accent sur la distinction entre le travail prescrit et le travail réel.
Bref historique (s) de l’ergonomie
Rigon/région signifie, En grec ancien, « travail ». nómos/nmos est la loi, les règles, voire la connaissance. Dans son étymologie même, l’ergonomie témoigne d’une volonté de comprendre le travail . De plus, le sujet n’était pas nouveau en soi. Depuis l’Antiquité, les penseurs s’en préoccupent. Néanmoins, certaines grandes phases historiques, sociales et humaines marquent le développement de l’ergonomie en tant que science.
Au XIXe siècle, Ernst Haeckel (philosophe à qui nous devons également le terme « écologie ») utilisait le mot ergologie. Il s’agit d’une étude physiologique du travail de l’organisme vivant. Cependant, c’est en 1857 que Wojciech Jastrzębowski a créé le terme ergonomie, une science du travail . Il fait ensuite la distinction entre la science du travail utile et la science du mauvais travail. L’un élève l’homme dans ses activités, l’autre le met à terre.
À cette époque et jusqu’aux années 1930, le travail était principalement analysé dans sa dimension physique. Le magazine français « Human Work » a été lancé en 1933. De nombreux pionniers de la psychologie du travail et de l’ergonomie ont été exprimés dans ses pages au fil des décennies. C’est vraiment à la fin des années 1940 que cette nouvelle science a pris son envol.
En 1949, l’ingénieur et psychologue H. Murrel (Royaume-Uni), fondateur de l’Ergonomics Research Society, a proposé le mot ergonomie . C’est la naissance plus ou moins officielle d’une discipline complexe qui évoluera constamment tout en élargissant son champ d’intervention.
Emergence : l’ergonomie en tant que nouvelle science et technologie
A Une multitude d’histoires transforment le concept d’ergonomie et ses domaines d’application :
- La Seconde Guerre mondiale puis la guerre froide
- Recherche en sciences, cognitives et gestion des connaissances
- Les mouvements syndicaux et la volonté d’aller sur le terrain
- Innovations technologiques et complexité matérielle
- La perception des limites du cerveau humain face au flux d’informations
- Parallèlement, le développement d’institutions et de sociétés ergonomiques
La série de vidéos « Histoire (s) de l’ergonomie : une grande leçon » retrace cette métamorphose, de l’ingénierie humaine à nos jours. Le premier épisode revient sur ces événements. Ceux qui en ont fait l’expérience ou qui ont travaillé sur le sujet racontent comment l’ergonomie est devenue une science interdisciplinaire . Ces spécialistes soulignent le lien qui s’est fait jour très tôt, entre l’ergonomie et la performance des travailleurs.
Voyez-vous ça
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Conceptualisation : l’essor des concepts et des méthodes en ergonomie
Partant des travaux d’Alain Wisner et de Jacques Leplat, l’ergonomie francophone a remis en question l’universalité des concepts . En d’autres termes, l’idée d’une connaissance universelle applicable à toutes les situations de travail a été progressivement abandonnée. C’est une particularité des ergonomes français. En effet, les Américains ont mis plus de temps à réfléchir à la variabilité et à la méthodologie évolutive.
Ce principe permet de mettre l’accent sur l’intervention sur le terrain . Observez une situation particulière et utilisez des méthodes universelles pour comprendre le comportement des opérateurs. C’est l’une des discussions passionnantes de la vidéo ci-dessous, où des concepts importants en ergonomie sont également abordés, tels que la différence entre :
- Analyse du travail et analyse des activités
- Tâche (objectif à atteindre) et activité (variable selon l’expérience, l’apprentissage de l’individu, etc.).
- Tâche prescrite (à l’opérateur) et tâche réelle (exécutée par l’individu)
- Activités symboliques (relativement facilement verbalisées) et sous-symboliques (informations transmises par le cerveau mais non perçues par le sujet)
- Modèle de concepteur, modèle d’utilisateur et modèle économique
Les méthodes ergonomiques — questionnaires, études quantitatives et qualitatives, analyse du mouvement oculaire (suivi oculaire), etc. — sont également détaillées. Dans quelle situation les appliquons-nous ? Comment obtenez-vous des recommandations ergonomiques de leur part ?
Pratique : Le développement d’un métier
L’ergonomiste est-il avant tout un chercheur, c’est-à-dire quelqu’un qui construit des connaissances ? Ou s’agit-il d’un praticien, qui utilise des connaissances conçues par d’autres, et qui reste orienté vers l’action ? Le sujet est débattu. Selon Jacques Leplat, « l’ergonomie, c’est l’action » . Les éléments théoriques et psychologiques sont ses outils potentiels pour changer une situation.
Ce débat porte sur la question des compétences de l’ergonomiste , discutée mais finalement résumée comme suit par les parties intéressées :
- Aptitudes techniques pour savoir comment analyser les situations de travail dans toutes leurs dimensions (physique, physiologique, cognitive)
- Compétences organisationnelles pour comprendre la gestion, les méthodes organisationnelles…
- compétences sociales afin Des de pouvoir négocier, collaborer avec les acteurs d’un projet…
- compétences liées à des connaissances indépendantes et Des professionnelles au service d’une demande d’entreprise, d’un problème, d’une difficulté…
Tous s’entendent pour définir l’intervention ergonomique comme un lieu d’interaction, qui provoque un mouvement. En tant que consultant, l’ergonome intervient pour mener une analyse de la réalité, concevoir des solutions et initier une transformation. Bien après la mission, délimitée dans le temps, les conséquences sont souvent plus importantes que prévu.
Quelle que soit la manière dont vous intervenez en tant qu’ergonomiste, du travail ardu à la conception d’interfaces, il y a transformation d’une situation existante. Et d’une certaine façon, elle reste liée à la recherche.
Nous vous recommandons de prendre le temps de visionner ce magnifique documentaire : Histoire (s) de l’ergonomie proposée par Eric Brangier et Annie Drouin (Coproduction Université de Lorraine et Université ouverte des sciences humaines).
Conceptualisation : l’essor des concepts et des méthodes en ergonomie
Sur la base des travaux d’Alain Wisner et de Jacques Leplat, l’ergonomie francophone a remis en question l’universalité des concepts . En d’autres termes, l’idée d’une connaissance universelle applicable à toutes les situations de travail a ont été progressivement abandonnés. C’est une particularité des ergonomes français. En effet, les Américains ont mis plus de temps à réfléchir à la variabilité et à la méthodologie évolutive.
Ce principe permet de mettre l’accent sur l’intervention sur le terrain . Observez une situation particulière et utilisez des méthodes universelles pour comprendre le comportement des opérateurs. C’est l’une des discussions passionnantes de la vidéo ci-dessous, où des concepts importants en ergonomie sont également abordés, tels que la différence entre :
- Analyse du travail et analyse des activités
- Tâche (objectif à atteindre) et activité (variable selon l’expérience de l’individu, son apprentissage, etc.).
- Tâche prescrite (à l’opérateur) et tâche réelle (exécutée par l’individu)
- Activités symboliques (relativement facilement verbalisées) et sous-symboliques (informations transmises par le cerveau mais non perçues par le sujet)
- Modèle de concepteur, modèle d’utilisateur et modèle économique
Les méthodes ergonomiques — questionnaires, études quantitatives et qualitatives, analyse du mouvement oculaire (suivi oculaire), etc. — sont également détaillées. Dans quelle situation les appliquons-nous ? Comment obtenez-vous des recommandations ergonomiques ?
Pratique : Le développement d’un métier
L’ergonomiste est-il avant tout un chercheur, c’est-à-dire quelqu’un qui construit des connaissances ? Ou s’agit-il d’un praticien, qui utilise des connaissances conçues par d’autres, et qui reste orienté vers l’action ? Le sujet fait actuellement l’objet d’un débat. Selon Jacques Leplat, « l’ergonomie, c’est l’action » . Les éléments théoriques et psychologiques sont ses outils potentiels pour changer une situation.
Ce débat porte sur la question des compétences de l’ergonomiste , discutée mais finalement résumée comme suit par les intéressés fêtes :
- Aptitudes techniques pour savoir comment analyser les situations de travail dans toutes leurs dimensions (physique, physiologique, cognitive)
- Compétences organisationnelles pour comprendre la gestion, la mode d’organisation…
- compétences sociales afin Des de pouvoir négocier, collaborer avec les acteurs d’un projet…
- compétences liées à des connaissances indépendantes et professionnelles Des au service d’une demande d’entreprise, d’un problème, d’une difficulté…
Tous s’entendent pour définir l’intervention ergonomique comme un lieu d’interaction, qui provoque un mouvement. En tant que consultant, l’ergonomiste intervient pour mener une analyse de la réalité, concevoir des solutions et initier une transformation. Bien après la mission, délimitée dans le temps, les conséquences sont souvent plus importantes que prévu.
Quelle que soit la manière dont vous intervenez en tant qu’ergonomiste, du travail ardu à la conception d’interfaces, il y a une transformation d’une situation existante. Et d’une certaine façon, elle reste liée à la recherche.
La multiplication des domaines de l’ergonomie
La naissance de l’ergonomie coïncide avec les accidents du travail causés par des erreurs humaines. L’acier et l’aéronautique, ainsi que les systèmes d’automatisation, ont conduit à une ergonomie de performance qui est restée très physique. Avec l’informatisation du travail, à partir des années 1970 et 1980, l’ergonomie est devenue cognitive . À l’heure actuelle, les ergonomes interviennent encore dans une multitude de domaines :
- Ergonomie des documents de procédure , qui met l’accent sur les textes et les instructions pour guider les opérateurs dans l’accomplissement de leurs tâches professionnelles et domestiques
- Ergonomie scolaire , y compris les travaux discutés sur la chrono-ergonomie et la chrono-psychologie
- L’ergonomie de la relation de service , avec notamment l’analyse des échanges conversationnels dans Call Centres entre opérateurs et clients
- L’ergonomie dans la gestion des environnements dynamiques , donc des processus qui évoluent en l’absence d’action humaine
- L’ergonomie informatique qui englobe elle-même plusieurs domaines d’études dont l’ergonomie du web, l’ergonomie des aides techniques informatiques pour les personnes handicapées, l’ergonomie des jeux vidéo…
- etc.
Cette diversité est la richesse de la discipline en ce sens qu’elle témoigne de sa capacité d’adaptation au changement. De plus, la multidisciplinarité inhérente à ce domaine facilite la résolution de problèmes ergonomiques encore sans précédent quelques années auparavant.
Institutionnalisation : le développement d’institutions et d’ergonomes ergonomiques
La reconnaissance de la discipline et de la profession s’est faite de manière disparate et progressive. Ce processus est passé par la création d’institutions et organisations :
- La Société anglaise de recherche ergonomique par Murrel en 1949
- L’International Ergonomics Association, une fédération d’organisations ergonomiques, en 1959
- La Société française d’ergonomie (SELF) en 1963 grâce, entre autres, à Simon Bouisset, Jean Marie Favergue, Jacques Leplat, Bernard Metz, Alain Wisner, Étienne Grandjean, et bien d’autres
- Le premier comité de normalisation de l’ergonomie en 1974 au sein de l’ISO
- Le groupe de travail sur la psychologie ergonomique (GRAPE), au sein du département de recherche de la Société française de psychologie (SFP) en 2000
- Le Collège des enseignants-chercheurs en ergonomie (CE2) en 2004
- Le Réseau des jeunes chercheurs en ergonomie (JJCE) en 2008
- Le groupe de recherche Psycho-ergo (GDR) du CNRS, devenu l’Association pour la recherche en psychologie ergonomique et ergonomie (ARPEGE) en 2011
Les professionnels ont également leur syndicat, la SNCE, l’union nationale de l’ergonomie cabinets de conseil, créés en 1998. Enfin, le CREE (Centre of Registration of European Ergonomists) délivre le titre d’ergonome européen en exercice (label de qualité).
Diffusion : diffusion et internationalisation
L’ Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la France puis le Japon ont été les premiers pays à rejoindre l’AIE, entre 1961 et 1964. Les congrès, organisés par des sociétés nationales, ont contribué à sensibiliser à cette discipline dans un nombre croissant de régions du monde, y compris en dehors de l’Europe.
L’ergonomie a été diffusée différemment selon les pays, sous diverses influences :
- rencontres entre chercheurs Des ayant chacun leur expérience individuelle et leur formation universitaire variée (génie industriel, médecine, psychologie…)
- Liens avec des organisations internationales telles que l’OMS (Organisation mondiale de la santé)
- Changements réglementaires liées à l’évolution des organisations du travail et à la sensibilisation aux risques professionnels.
Certains ont conservé une vision de l’ergonomiste en tant qu’acteur de la santé au travail. D’autres, notamment la France, se sont spécialisés dans la cognition . Faverge en Belgique, Grandjean et Paule Rey en Suisse, ont contribué à déclencher des vocations. Ailleurs, comme au Canada anglophone ou en Pologne, l’influence des facteurs humains a été décisive.
Depuis sa naissance jusqu’à aujourd’hui, la discipline s’est toujours construite entre la recherche (laboratoires) et le terrain. Les thèmes ont également évolué en fonction des sujets de préoccupation régionaux et nationaux.
Prospective : perspectives sur l’avenir de l’ergonomie
Avec les crises économiques successives, la question des conditions de travail a pris moins d’importance que celle de l’emploi. La loi du marché, la recherche de la productivité, la notion de les performances ont engendré de nouveaux défis. En termes de santé, d’épuisement nerveux, d’épuisement professionnel, etc. sont des sujets où l’ergonomiste a également sa place.
En outre, l’ergonomie du produit et la notion d’utilisation semblent être des problèmes où la demande est élevée. Les tâches professionnelles sont désormais également exécutées à domicile, en dehors d’une structure claire. Les mêmes outils peuvent être utilisés en entreprise et dans un cadre personnel. Cette porosité entre les sphères professionnelle et privée est un sujet d’étude important pour l’ergonomiste.
Il convient également de noter que le confort et les émotions sont pris en compte. L’ergonomie cognitive portait principalement sur la capacité à traiter l’information. Désormais, la psychologie ergonomique (psychologie cognitive) étudie également la relation émotionnelle entre l’utilisateur et le produit. L’expérience utilisateur est en train de devenir un sujet de recherche.
L’avenir de la discipline pourrait se jouer dans une perspective d’ergonomie . De plus en plus, les ergonomes anticipent les besoins futurs des utilisateurs. En termes d’innovation, l’ergonomie prospective doit relever un défi, à savoir la conception d’artefacts.
Lisez à ce sujet le livre « Ergonomie prospective : fondements et défis » d’Éric Brangier et Jean-Marc Robert (cité en bibliographie) dont le tableau est extrait ci-dessous :
Comparaison entre l’ergonomie corrective, l’ergonomie de conception et l’ergonomie prospective selon une première liste de critères (adapté de Robert & Brangier, 2009)
Les innovations technologiques précèdent les utilisations, d’où l’intérêt de construire des modèles prédictifs . L’ergonomiste devient alors le fabricant, au sens du maître d’œuvre, des futurs produits, systèmes et services. Cette discipline répond à de nombreux besoins, notamment marketing et design. L’éthique doit également être au cœur de ces questions futures.
Objectifs ergonomiques
L’ergonomie concerne avant tout l’homme au travail. Tout au long de son histoire, la discipline oscille entre la production de nouvelles connaissances par la recherche et l’investigation in situ . Voici quelques-uns des principaux objectifs de l’ergonomie :
- Réaliser une correspondance entre la machine utilisée et l’activité globale de l’utilisateur, y compris si la personne est handicapée
- Remédier aux dysfonctionnements, à tout ce qui entrave l’accomplissement de la tâche.
- Bref, comprendre la situation réelle du travail afin de pouvoir l’améliorer
- Agissez donc pour adapter les contextes et les outils aux travailleurs, aux utilisateurs, aux utilisateurs, etc.
- Et donc, répondre aux besoins des organisations (espaces de travail, productivité, etc.).
- Ou même anticiper les besoins et les utilisations futurs de l’utilisateur (ergonomie prospective)
Malgré la diversité des méthodes et des domaines d’intervention, l’ergonomie est orientée vers l’observation et l’action. L’objectif est de poser un diagnostic afin d’en tirer des recommandations .
Trois domaines d’application de l’ergonomie
Dans l’ensemble, il existe trois principaux domaines d’application de l’ergonomie :
- Ergonomie physique : prévention des troubles musculaires et squelettiques, impacts de la posture assise, conséquences des mouvements répétitifs, etc. Tous les processus physiques au travail pendant l’exécution des tâches sont analysés. L’ergonomiste joue alors un rôle majeur dans la santé, le bien-être et la sécurité au travail. L’objectif est d’adapter l’outil à la physiologie et à la morphologie des utilisateurs.
- Ergonomie organisationnelle : analyse des facteurs humains et managériaux, conduite du travail, situations à risque dans les organisations, travail d’équipe, culture d’entreprise… Le problème est d’optimiser l’organisation du travail par rapport aux travailleurs.
- Ergonomie cognitive , parfois appelée ergonomie mentale, puisqu’il s’agit d’une analyse de processus et de modèles mentaux : raisonnement, mémorisation, perception… Ces sujets d’étude aident notamment à concevoir des interfaces adaptées à l’activité cognitive de l’utilisateur.
Les ergonomes interviennent donc dans un grand nombre de situations, par exemple :
- Aide à la prévention des maladies professionnelles et de la pénibilité au travail
- Contribution à l’amélioration des conditions de travail des employés dans les entreprises…
- Conception de logiciels, d’applications, d’outils numériques…
L’approche mise en œuvre dépend du contexte. Néanmoins, l’ergonomie utilise toujours la science liée au comportement humain et s’intéresse aux utilisateurs en situation réelle. C’est ainsi que se sont développés les normes définitivement acceptées et les principes respectés. La plupart du temps, il s’agit d’une collaboration . Les praticiens de l’ergonomie travaillent avec des acteurs de l’entreprise, des gestionnaires de projets ou des concepteurs.
Ergonomie cognitive
Illustration : David Plunkert
À partir des années 1980, les travaux sur les interactions homme-machine (IHM) ont conduit à l’essor de l’ergonomie cognitive . Cette discipline assez récente traite de la relation entre l’opérateur et l’interface. L’activité cognitive comprend le traitement de l’information, l’apprentissage, la mémorisation… mais aussi les réponses motrices associées : geste sur l’écran tactile, commande vocale, clic de souris, etc.
L’ergonomie cognitive permet donc de prendre en compte les processus cognitifs humains lors de la conception de systèmes interactifs, de machines. L’ergonomie essaie d’adapter l’interface au fonctionnement cognitif de son utilisateur , dans son travail ou au quotidien. Le concept de charge mentale, par exemple, provient de ergonomie cognitive.
Selon la théorie de la charge mentale, ou surcharge cognitive , le cerveau humain est limité dans le traitement de l’information. Au-delà d’une certaine quantité d’informations sur une période donnée, l’effort cognitif serait trop important. Ce principe est controversé mais a néanmoins été appliqué à la conception d’interfaces homme-machine.
- Lisez à ce sujet : Quelle est la loi de Miller ?
- Lisez aussi : La charge de travail mentale : un concept qui reste indispensable, l’exemple de l’aéronautique
L’ergonomie informatique, plus spécifiquement axée sur les relations homme-machine, fait donc partie de l’ergonomie cognitive. Il est parfois divisé entre l’ergonomie du Web et l’ergonomie des logiciels.
Ergonomie Web
Illustration : David Plunkert
L’ergonomie du Web consiste à optimiser l’interaction entre l’interface du site et ses utilisateurs, visiteurs et administrateurs. Pour être ergonomique, un site web doit avoir :
- Un utilitaire, c’est-à-dire servant à mener à bien l’activité de l’utilisateur, a un sens par rapport à ses objectifs.
- La facilité d’utilisation , qui englobe tout ce qui permet de l’utiliser facilement, rapidement, sans erreur, de manière satisfaisante.
Pour les spécialistes de l’ergonomie anglo-saxons, le terme utilisabilité fait également référence à l’ergonomie informatique. La norme ISO 9241 définit ce concept à partir de trois paramètres :
- Efficacité
- Efficacité
- La satisfaction
L’utilisateur effectue l’action souhaitée sur le site de manière simple. Il le fait rapidement (sans apprentissage compliqué ni erreurs impossibles à corriger). Et il est heureux d’avoir réussi cette tâche. Le défi est à la fois humain — le site web satisfait l’utilisateur auquel il est destiné — et économique. En effet, un site web efficace, efficient et satisfaisant donne envie au visiteur de rester et revenir.
Les règles et principes ergonomiques permettent de réussir l’ergonomie des interfaces de sites Web. L’action se concentre notamment sur :
- La clarté de la page d’accueil en ce qui concerne les informations que les visiteurs recherchent
- La lisibilité des textes : polices, puces, découpe de contenu…
- L’accessibilité du menu et la simplicité de l’arborescence pour faciliter la navigation
- Optimisation des images et de la vitesse d’affichage car l’utilisateur est impatient
- Compatibilité ou prise en compte des différents supports (site réactif)
- L’utilisation correcte des liens hypertextes (utiles, clairs, sans être intrusifs)
- Le soin apporté à la conception de formulaires Web
Il faut également prendre en compte le profil de l’utilisateur : ses attentes, son modèle mental, son numérique maturité, etc. L’ergonome doit de préférence intervenir dès la conception du site.
Critères et recommandations ergonomiques
Le concept d’utilisabilité a conduit à l’élaboration de critères et de recommandations. Ils sont utilisés soit pour effectuer une évaluation de la facilité d’utilisation, soit pour concevoir des interfaces ergonomiques. Laissez-nous citer comme suit :
- Les critères ergonomiques de Bastien & Scapin (compatibilité, orientation, homogénéité, flexibilité, contrôle de l’utilisateur, gestion des erreurs, charge mentale).
- La théorie de Gestalt dans l’organisation de la page Web ou l’utilisation des lois de la perception visuelle pour faciliter la compréhension des internautes.
- Fitts’ Law pour tenir compte du temps nécessaire pour cliquer sur les boutons de l’interface utilisateur.
Nous pouvons également mentionner les critères heuristiques de Nielsen.
Ergonomie mobile
Illustration : David Plunkert
L’ergonomie mobile vise à rendre les appareils mobiles — applications sur smartphones, tablettes, etc. — utiles et utilisables. Actuellement, les gens utilisent principalement les téléphones portables pour passer des appels, mais aussi pour naviguer sur Internet, trouver des informations ou faire des achats. Qu’il s’agisse de loisirs ou d’activités professionnelles, les outils sont mobiles. Cependant, de nombreuses applications sont supprimées peu de temps après leur téléchargement en raison d’un manque de convivialité. La preuve en est que cette dimension est cruciale pour le succès d’une application mobile.
conseils ergonomiques Les adaptés à un site Web ne sont pas nécessairement valables pour une application mobile. En effet, il faut également tenir compte du geste tactile et du contexte d’utilisation. Le moyen idéal pour comprendre ce que veulent les utilisateurs mobiles et comment ils se comportent est de faire des tests utilisateurs.
Toutefois, lorsqu’il s’agit de concevoir des interfaces mobiles, certains critères ergonomiques sont établis :
- Soyez vigilant en termes de navigation, empêchez l’utilisateur de se perdre
- Mettez en évidence l’interactivité des boutons et des icônes, moins perceptible sur mobile
- Renforcez le intuitivité des interactions car l’utilisateur n’a que ses doigts pour interagir
- Accédez aux bases pour que les utilisateurs puissent rapidement trouver ce qu’ils recherchent
Dans la mesure du possible, la meilleure option consiste à interroger les utilisations de l’utilisateur. Les tests utilisateurs sont décisifs à cet égard.
Ergonomie logicielle
Illustration : David Plunkert
L’objectif de l’ergonomie des logiciels est de rendre les logiciels faciles, simples et agréables à utiliser. L’utilisateur doit être capable d’atteindre son objectif et de mener à bien sa tâche . Les fonctionnalités doivent correspondre à leurs besoins et fonctionner facilement.
Les ergonomes ont un rôle important à jouer dans le domaine des logiciels, en particulier lorsqu’il s’agit d’applications professionnelles. En effet, il existe une différence entre les logiciels destinés à des consommateurs particuliers et ceux réservés aux professionnels.
Lisez à ce sujet :
- Application métier : que se passerait-il si méritait une expérience utilisateur exceptionnelle ?
- Expérience employé, ou comment créer une expérience engageante
- Pourquoi devez-vous travailler sur l’expérience utilisateur de vos applications métier ?
- Prenez soin de l’UX de votre application métier : vos employés vous en seront reconnaissants !
Les applications métier manquent souvent d’ergonomie et font perdre du temps aux employés et aux employés. Le logiciel doit absolument répondre à un besoin, personnel ou professionnel, de l’utilisateur. Lorsqu’un employé n’utilise pas un logiciel professionnel comme il le souhaite, c’est l’ensemble de l’entreprise qui perd. Pour être sûr de créer une solution logicielle qui répond aux attentes, il est recommandé de réaliser un audit ergonomique.
En d’autres termes, il est nécessaire de s’assurer que les critères d’utilisabilité sont respectés. De nombreux outils et méthodes ergonomiques permettent à l’utilisateur de s’impliquer dès la phase de conception pour savoir ce qu’il veut du produit. C’est un investissement que le designer ou l’entreprise l’amortissent rapidement. Sur le au contraire, les logiciels non ergonomiques ne peuvent pas être utilisés ou sabotés par les utilisateurs. Le risque est donc beaucoup plus important pour l’entreprise.
Quelles sont les compétences d’un UX Designer en matière d’ergonomie ?
L’ergonomiste se distingue généralement par ses connaissances en sciences humaines et sociales, et plus particulièrement en sciences cognitives . C’est ainsi qu’il est capable d’impliquer les utilisateurs et de comprendre leurs besoins réels. Son expertise multidisciplinaire est également une valeur ajoutée pour proposer des méthodes efficaces et de nouvelles solutions.
Par conséquent, le concepteur UX doit partager certaines compétences avec l’ergonomiste :
- Comprendre le fonctionnement cognitif et le facteur humain afin de vraiment comprendre les utilisateurs, une étape essentielle de la recherche sur l’UX/la recherche UX.
- Notions suffisantes pour mener une enquête ethnographique afin de savoir comment analyser l’activité des utilisateurs sur le terrain
- Techniques d’enquête pour obtenir des résultats qualitatifs et quantit
- données La possibilité de prendre en compte les différents métiers et surtout les usages réels
- Connaissance des principes d’ergonomie de l’IHM (Web et/ou logiciel)
En suivant une formation en sciences humaines (ou une formation en UX Design, chez Usabilis par exemple ^^), ou grâce à l’expérience, les professionnels de l’UX doivent avoir certaines notions d’ergonomie.
Ergonomiste HMI, Kesako ?
L’ergonomiste des interfaces homme-machine (IHM) est un professionnel de la conception d’interfaces, notamment Web et logicielles. Chacun de nous interagit avec les systèmes tous les jours. D’un autre côté, nous n’arrivons pas tous à exploiter des machines — ordinateurs, produits numériques, systèmes en général — comme nous l’espérions.
L’objectif de l’ergonomiste IHM est de nous permettre d’utiliser les interfaces comme nous le souhaitons. L’idée principale est de mettre la machine au service de l’humain qui en a besoin. L’amélioration de l’ergonomie de l’IHM est satisfaisante pour l’utilisateur. Dans un cadre professionnel contexte, c’est également un moyen d’augmenter les performances de l’entreprise.
Concrètement, l’ergonomiste utilise ses connaissances en sciences cognitives et s’appuie sur des approches centrées sur l’utilisateur. C’est ce qui lui permet de concevoir des interfaces efficaces, accessibles et intuitives. Le résultat est la satisfaction des utilisateurs — consommateurs, clients, employés — et de l’entreprise qui a proposé le produit numérique.
Dans l’ergonomie de l’IHM , il est tenu compte du profil utilisateur, des normes et des techniques disponibles pour concevoir les interfaces appropriées. Avec la multitude de produits numériques, la qualité de l’interaction homme-machine est un enjeu clé. Toutefois, cela nécessite de concevoir une interface homme-machine performante pour les utilisateurs et donc une expérience utilisateur (UX) de qualité.
Une vidéo qui nous a fait sourire, offre une définition quelque peu décalée de l’IHM.
Quelles sont les différences entre l’ergonomie et l’UX/l’expérience utilisateur ?
L’ergonomie et l’UX sont des disciplines récentes qui se rejoignent dans leur méthodologie et leurs objectifs. Dans les environnements numériques, le terme UX designer tend à remplacer celui d’ergonomiste. Est-ce parce que l’ergonomie est toujours perçue comme l’analyse des situations de travail physiques ?
Cependant, comme nous l’avons vu précédemment, les ergonomes aident à concevoir des interfaces pour les sites web, les jeux vidéo, etc. De plus, la qualité de l’expérience utilisateur dépend de paramètres qui relèvent de l’ergonomie :
- Fonctionnalités utiles en fonction des besoins des utilisateurs
- Interface facile à utiliser, donc utilisable par la population cible
- Interface utilisateur (UI) souhaitable et agréable
- Navigable (les utilisateurs ou les utilisateurs ont besoin de trouver les informations), accessible
- Crédible, conforme au message que la marque transmet à ses clients
L’approche de conception UX est centrée sur l’utilisateur tandis que l’approche ergonomique est anthropocentrique.
Dans les deux cas, le praticien essaiera de atteindre des objectifs communs :
- Anticipez les besoins des utilisateurs pour définir les services et fonctionnalités
- Avoir des connaissances en sciences cognitives, humaines, sociales…
- Avoir une boîte à outils pour observer et analyser les attentes et les utilisations
- Concevoir de manière multidisciplinaire en s’entourant de différents acteurs
- Faire des propositions pour une utilisation plus efficace
- Augmentez les performances de l’entreprise de cette manière
Nous pouvons mettre en perspective l’évolution de l’ergonomie en corrélation avec les technologies et leur diffusion comme l’ont fait Christian Bastien et Eric Brangier dans ce diagramme :
Évolution de l’ergonomie en corrélation avec les technologies et leur diffusion — Par Christian Bastien et Eric Brangier
Cité dans la thèse « Développement, validation et application de la grille interactive de critères de persuasion » par Nemery Alexandra — Université de Metz, 2012.
L’ergonomie ne concerne plus uniquement le professionnel monde. L’UX, en revanche, pourrait être davantage appliqué aux outils de travail. Enfin, la différence entre ergonomiste et concepteur UX est principalement due à la formation du praticien. Dans cette vidéo, l’équipe Gaïa explore les différences entre les concepts, et surtout leurs points communs !
CONCLUSION
L’ergonome a commencé par essayer d’adapter l’homme au travail, avant de vouloir adapter le travail à l’homme. Désormais, l’ergonomie concerne toutes les activités humaines, que ce soit au travail ou aux loisirs. Il s’agit d’une discipline relativement nouvelle qui évolue constamment pour s’adapter aux demandes et aux besoins des utilisateurs. L’ergonomiste participe désormais à la conception du travail, y compris les interfaces homme-machine. L’expérience utilisateur est directement liée à l’ergonomie des produits, d’où la confusion fréquente entre la conception UX et l’ergonomie. En effet, les deux disciplines utilisent des méthodes scientifiques pour identifier les problèmes et les résoudre. L’avenir de l’ergonomie s’écrit, encore et toujours, avec l’évolution de activités humaines.
bibliographie
UX Design et ergonomie des interfaces
Jean-François Nogier, Jules Leclerc 6e édition Dunod
Conception d’interfaces ergonomiques. Les défis de la conception ergonomique. L’ergonomie des sites Web. L’ergonomie des intranets. Ergonomie sur les appareils mobiles. Organisez les informations. Identifiez le contenu. Informations structurantes. Prendre des dispositions pour faciliter l’interaction. Concevez la page d’accueil. Construire la navigation. Concevez le système de navigation. Naviguez différemment. Vérifiez la navigation. Créez une interaction. Interagissez avec l’interface. Les éléments d’interaction. Les temps de réponse. Communiquez avec l’utilisateur. La langue de l’interface. Internationalisation des interfaces. La gestion des erreurs. Aide et assistance à l’utilisateur. Présentez les informations. Techniques de mise en évidence La couleur. Les icônes. Le texte. Produits pour le commerce électronique. Méthodes pour conception d’interfaces . Conception orientée vers l’utilisateur. L’analyse. Le design. Évaluation ergonomique.
Critères ergonomiques Bastien et Scapin
Les critères ergonomiques sont les caractéristiques de l’interface qui détermineront sa facilité d’utilisation (ou son ergonomie). Ils permettent d’identifier les problèmes ergonomiques d’une interface. Ils sont utilisés dans la phase d’évaluation dite « expert » c’est-à-dire sans engager l’utilisateur. Ils sont généralement utilisés avant de lancer des tests d’utilisabilité.
L’ ergonomie de Françoise Darses et Maurice de Montmollin Éditions La Découverte
L’ergonomie est bien plus que cette étiquette qui, apposée sur les produits de consommation, nous vante de leur facilité d’utilisation. L’ergonomie est un processus d’analyse et de transformation du travail dont le besoin est désormais imposé aux entreprises et à leurs employés. L’ergonomie est remise en question sur la prévention des risques encourus par les opérateurs, sur la fiabilité des systèmes complexes, sur les conséquences de l’informatisation et de l’automatisation du travail, sur la conduite de projets de conception. Ce livre décrit les concepts et les méthodes de l’ergonomie. Les différents courants qui traversent la discipline sont expliqués et leur complémentarité est mise en évidence. Enfin, les principaux domaines d’intervention en ergonomie sont passés en revue, illustrés par de nombreux exemples d’interventions et de recherches.
Ergonomie par Pierre Falzon Éditions PUF
L’ergonomie remonte à un demi-siècle. Est-ce encore bien connu et connu pour ce qu’il est vraiment ? Pour beaucoup, son champ d’intervention se limite étroitement à l’adaptation physique des objets du quotidien. Pour d’autres, il s’agit de travaux à l’exclusion de tout autre type d’activité humaine. En fait, le champ d’action de l’ergonomie est beaucoup plus large, qu’il s’agisse des dimensions humaines considérées – physiques, cognitives, mentales -, ou des secteurs dans lesquels elle intervient – design, production industrielle, santé systèmes, services, bureaux d’études, etc. ne concerne pas uniquement la mise en œuvre du bon sens : il s’appuie sur des concepts, des modèles, des approches, des méthodes et techniques, dont l’objectif est de contribuer à l’évaluation et au développement de solutions, d’agir sur des situations, de participer aux décisions de conception. Ce traité est à la fois une introduction aux fondamentaux de la discipline et un recueil de bonnes pratiques. Rédigé par les meilleurs spécialistes du domaine, il présente un aperçu de l’ergonomie, qui ne se limite pas à un domaine de spécialisation, tel que l’ergonomie physique ou l’ergonomie cognitive, ou à un domaine d’intervention particulier. Destiné principalement aux étudiants et aux professionnels de l’ergonomie, il intéressera tous ceux qui s’intéressent à cette discipline : responsables des ressources humaines, médecins du travail, préventeurs, spécialistes de la fiabilité, spécialistes du handicap, ingénieurs de développement ou de production, techniciens méthodes, formateurs, qualiticiens — qui y trouveront des éléments utiles pour leur pratique.
Ergonomie Web : pour des sites web efficaces par Amélie Boucher Editions Eyrolles
Chaque site web doit réussir le pari difficile de séduire et de satisfaire ses visiteurs. Mais comment les connaissez-vous et mettez-vous à leur place ? Comment concevez-vous un site si agréable et efficace qu’il donne envie d’y rester et d’y revenir ? Grâce aux conseils pratiques et méthodologiques d’Amélie Boucher dans ce livre devenu la référence française, apprenez et appliquez l’ergonomie du web sur le terrain !
Afin de tenir compte de l’évolution du Web, tous les exemples ont été renouvelés pour cette troisième édition, enfin en couleur !
Allier ergonomie et efficacité : des sites de conception pour vos utilisateurs
- Débarrassez-vous des idées préconçues et maîtrisez les 12 premières règles d’ergonomie
- Manipulez des personas pour vous mettre à la place de vos internautes
- Audit de l’ergonomie de votre site Web
- Définissez votre le contenu et la conduite des benchmarks ergonomiques
- Optimisez les parcours clients sur votre site
- Effectuer des zonages et des filaires
- Évaluez les utilisations par le biais du tri des cartes, des tests d’utilisateurs
- Inspirez-vous de sites réels pour améliorer votre convivialité
- Découvrez les fondements théoriques de l’ergonomie (accessibilité visuelle, loi de Fitts, abordances, théories Gestalt…)
À qui s’adresse ce livre ?
- Concepteurs Web, ergonomistes, architectes de l’information, concepteurs de sites Web, rédacteurs
- Développeurs Web, webmasters et chefs de projet
- Directeurs artistiques, responsables marketing, chefs de produits et responsables clients
- Toute personne souhaitant créer un site Web
Les compétences ergonomiques de Jacques Leplat et Maurice de Montmollin Éditions Octares
Compte tenu de la grande diversité actuelle des significations du concept de compétence, il a été jugé utile de clarifier celles données par les ergonomes. C’est pour aider ces derniers et leurs clients, mais également d’autres utilisateurs du terme pour délimiter leurs domaines. Ce livre propose un choix de textes déjà publiés, depuis quinze ans. Jacques Leplat et Maurice de Montmollin se sont limités aux textes en français, car la notion de compétence, en ergonomie, a principalement été utilisée dans le contexte de l’ergonomie dite fondée sur les activités. Une discipline qui n’est pas figée, mais qui évolue, comme le lecteur pourra s’en rendre compte lors de la lecture des textes rassemblés ici. Une courte préface précise les principales différences avec l’utilisation du concept dans d’autres disciplines. Ces textes, rédigés sous différents angles, devraient montrer la valeur du concept et la place qu’il peut occuper dans les études d’ergonomie et de formation.
Mélanges ergonomiques : Activité, Compétence, Erreur par Jacques Leplat Éditions Octares
Les trois concepts sur lesquels se concentre ce livre sont des concepts clés en matière d’ergonomie. Il existe peu de textes dans cette discipline où ils n’apparaissent pas. Il est donc important d’examiner de temps à autre la signification qui leur est donnée et l’usage qui en est fait. Pour mieux les connaître, nous les utiliserons avec plus de pertinence et nous apprécierons plus précisément les textes et les discours qui les utilisent. L’activité occupe une place particulière dans ce trio, car elle est très étroitement liée à l’ergonomie : beaucoup s’accordent avec Wisner pour voir dans « l’analyse des activités la partie centrale et originale de l’analyse ergonomique du travail ». Nous n’avons jamais fini de penser à l’activité et c’est à travers elle que passe notamment l’étude des compétences et des erreurs. Les trois concepts ou thèmes sont étroitement liés et codéterminent à bien des égards. Pour faire face à cette situation et apporter une contribution aux débats auxquels elle a donné lieu, nous avons exploité des textes personnels d’origines diverses avec des commentaires pour les compléter et les mettre à jour. Il ne s’agit pas de privilégier un point de vue théorique ou méthodologique, mais plutôt que de montrer comment ces thèmes sont éclairés pour être considérés sous différents angles. En décontextualisant ces concepts, nous apprenons également à mieux les recontextualiser et à en faire des outils analytiques efficaces. Ce livre, d’un caractère quelque peu académique, s’adresse aux étudiants en ergonomie qu’il pourra en même temps se familiariser avec la psychologie ergonomique dans laquelle il s’inscrit. Il s’adresse également aux ergonomes qui souhaitent réfléchir à leur pratique. Il est également susceptible d’intéresser un public plus large, notamment en ce qui concerne l’erreur, qui est un sujet qui reste pertinent dans de nombreux domaines.
Traité d’ergonomie. Toulouse (1996) — Pierre Cazamian, François Hubault et Monique Noulin (sous la direction de)
Rédigé par un collectif d’auteurs participant à l’enseignement de l’ergonomie enseigné à l’Université de Paris I (Panthéon-Sorbonne), le Traité sur l’ergonomie publié pour la première fois en 1987, puis réédité, est rapidement devenu une référence livre pour les ergonomes de langue française.
L’ ergonomie d’Alain Lancry Paris : PUF (Qu’est-ce que je sais ? collection) — (5e édition)
Les changements intervenus dans le monde du travail depuis plusieurs décennies ont changé non seulement notre façon de travailler, mais également notre relation au travail. En conséquence, les conditions de travail ont été considérablement remodelées. L’ergonomie contemporaine, véritable science du travail et des travailleurs, met l’accent sur les situations de travail avec une perspective analytique, soutenue par des théories et des méthodologies éprouvées. Alliant souci d’efficacité et de bien-être, il propose ainsi les ajustements nécessaires et de nouvelles formes de travail pour réduire les conséquences négatives de ses changements (souffrance au travail, santé, vieillissement, etc.) sur les humains et les organisations.
Le travail humain d’Éric Brangier et Jean-Marc Robert Éditions PUF
Sur la base d’une analyse de la prospective et de l’intégration de ses éléments à l’ergonomie, les auteurs proposent de reconnaître l’ergonomie prospective (PE) comme un nouveau mode d’intervention ergonomique pour travailler sur l’avenir. Leur objectif est de mettre l’ergonomie au centre des besoins et des usages humains futurs et dans la création de futurs produits, processus et services, et de le faire sous l’angle des facteurs humains et organisationnels qui sont toujours à la base de son action. Les connaissances et les méthodes de prospective, d’ergonomie et de créativité sont utilisées pour la recherche et la création. Une intervention tournée vers l’avenir est proactive, spéculative et inventive. Il est situé en amont de la conception dans les projets où les besoins précèdent la technologie, et donne à l’ergonomiste la possibilité de travailler au niveau stratégique des entreprises. Les auteurs abordent les enjeux et les défis de l’éducation physique et présentent les huit articles de ces deux numéros spéciaux.
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